Publié le 23 mai 2024
La kératoconjonctivite est une maladie qui peut prendre différentes formes, comme la kératoconjonctivite sèche, la kératoconjonctivite herpétique ou encore la kératoconjonctivite allergique. Dans chacun de ces cas, elle impacte la vie de tous les jours, que ce soit à la maison, à la crèche ou à l’école.
Voici toutes les réponses aux questions que vous vous posez.
Sensibiliser son entourage ou des adultes à la kératoconjonctivite est très important pour limiter l’impact de la maladie dans la vie quotidienne. Cela est d’autant plus vrai lorsque ces proches et ces personnes adultes sont chargés de garder un enfant atteint de kératoconjonctivite. Ainsi, tout au long de l’année, un enfant est amené à passer du temps avec :
Toutes ces personnes ne sont pas nécessairement familiarisées avec la kératoconjonctivite et ses différentes formes. En effet, il existe différentes formes de kératoconjonctivites qui peuvent, selon les cas, se déclencher à la suite de différents éléments.
Certaines précautions permettent de limiter l’apparition des crises, notamment pour la kératoconjonctivite allergique et la kératoconjonctivite vernale. De même, certaines formes, comme la kératoconjonctivite herpétique, revêtent une forme virale.
Parler de la kératoconjonctivite à ses proches démystifie également la maladie. L’enfant peut être rejeté par ses camarades ou mis à l’écart à cause de ses yeux larmoyants et de ses démangeaisons.
Or, en informant en amont les adultes, ces derniers peuvent faire en sorte de rassurer les camarades de classe de l’enfant. Ils peuvent faire de la pédagogie et parler à leur tour de la kératoconjonctivite.
Pour parler de la kératoconjonctivite à ses proches et aux adultes responsables de son enfant, il convient d’employer des mots simples, car tous ne connaissent pas la maladie et ne sont donc pas familiarisés avec les termes techniques.
Sensibiliser son entourage à la kératoconjonctivite commence donc par parler de la maladie de façon générale.
De cette manière, l’adulte responsable de l’enfant saura comment agir dès qu’il constatera les premiers signes de la maladie.
Le fait de repérer les premiers signes de la maladie permet de proposer un traitement immédiat et d’éviter le développement de la maladie et ses complications sur le long terme.
De même, en connaissant les facteurs aggravants, il peut faire en sorte de limiter l’exposition de l’enfant et donc réduire le développement des symptômes physiques. Ainsi, la kératoconjonctivite allergique correspond à une réaction immunitaire face à des allergènes environnementaux qui peuvent être :
Si une alerte aux pollens a été émise, l’adulte responsable de l’enfant pourra faire en sorte de limiter les activités extérieures. Le cas échéant, il pourra s’assurer que l’enfant est suffisamment protégé grâce, entre autres, à des lunettes de soleil enveloppantes.
Les proches jouent un rôle central dans la prévention de la maladie puisque, en l’absence des parents, ils accompagnent l’enfant dans ses activités quotidiennes.
L’adulte responsable de l’enfant doit aussi connaître les bons gestes en cas d’apparition des premiers signes de la kératoconjonctivite. Il ne faut donc pas hésiter à lui montrer les traitements efficaces et à faire des démonstrations. Il aura ainsi l’habitude d’utiliser les produits qui varient en fonction du type de kératoconjonctivite et peuvent donc être :
Parmi les bons gestes, il faudra également veiller à ce que l’enfant ne se frotte pas les yeux malgré les démangeaisons qu’il peut ressentir. L’hygiène des mains est un autre élément à intégrer dans la routine quotidienne.
Enfin, les parents doivent veiller à bien préparer le sac de leur enfant avant qu’il aille en colonie, chez la nounou, chez sa tatie ou à l’école. Préparer le sac d’un enfant atteint de kératoconjonctivite signifie ne pas oublier les traitements, mais aussi des lunettes solaires.
Pour conclure, parler de la kératoconjonctivite avec son entourage permet de faire connaître la maladie. L’enfant peut ainsi mieux vivre avec elle tout au long de l’année, que ce soit à la maison, chez la nounou ou à l’école.