Mieux comprendre son traitement – Partie 2 : les substituts lacrymaux

Bonjour à tous !

En cette période de rentrée, l’Association Française de l’Eczéma vous propose une série d’articles pour vous aider à mieux comprendre votre ordonnance et vos traitements oculaires. Devenir acteur de son traitement, c’est important pour soulager ses yeux et aller mieux au quotidien.

Les substituts lacrymaux, aussi appelés larmes artificielles

Nous poursuivons cette série avec des produits très souvent prescrits par les ophtalmologues : les substituts lacrymaux, aussi appelés larmes artificielles dans le langage courant. Il existe de très nombreux modèles, sous forme de flacons multidoses ou de dosettes à usage unique.

Les substituts lacrymaux sont disponibles avec ou sans ordonnance. Certains sont des médicaments, d’autres ont le statut de dispositif médical, sans que cela engendre une réelle différence pour le patient. Certains produits sont compatibles avec le port de lentilles.

A quoi servent-ils ?

Bien souvent, les patients ne comprennent pas pourquoi des substituts lacrymaux leur ont été prescrits. En effet, l’amalgame est souvent fait entre le fait de pleurer et celui d’avoir des yeux suffisamment lubrifiés. Cela n’a rien à voir !

D’ailleurs, certains patients qui ont tout le temps “les yeux qui pleurent” peuvent tout à fait se voir prescrire des substituts lacrymaux, car leurs larmes sont en réalité le signe d’un œil sec.

Les larmes artificielles apportent du confort au patient et protège l’œil des agressions extérieures.

Attention aux modalités d’application !

Les substituts lacrymaux se présentent sous forme de solution, de gel ou encore d’émulsion. Ce sont différentes textures et compositions qui rendent les substituts lacrymaux plus visqueux et plus épais que les solutions oculaires classiques.

De plus, leur but est de former un film stable à la surface de l’œil. C’est pourquoi les substituts lacrymaux s’appliquent toujours en dernier. S’ils étaient instillés en premier, ils risqueraient d’empêcher l’absorption des autres gouttes et de diminuer l’efficacité du traitement.

De plus, les larmes artificielles peuvent engendrer une vision floue dans les minutes qui suivent l’instillation. Ne pas s’inquiéter, cette sensation désagréable s’atténue rapidement et le patient peut alors reprendre ses activités, et notamment la conduite.

Pour plus d’informations, demander conseil à un médecin ou à un pharmacien.

Rédigé par Florence Dijon-Leandro, Docteur en Pharmacie